La nuit n'oubliera pas de Pamela Hartshorne

La nuit n’oubliera pas

De Pamela Hartshorne

363 pages, 21 €

Edition l’Archipel, 12 février 2014

Après avoir survécu au tsunami de 2004, Grace se rend à York, au nord de l’Angleterre, pour régler la succession de sa marraine Lucy, dont elle vient d’hériter. Or, dès qu’elle pénètre dans la maison vide de sa marraine, elle est assaillie par d’étranges visions venues d’un lointain passé. Pire, elle croit entendre une voix angoissée appeler une fillette prénommée Bess. Qui est cette enfant ? D’où vient ce chuchotement désespéré ? York, 1577.

Hawise, une jeune fille rêveuse éprise de liberté, rencontre le séduisant Francis. Mais ce dernier révélera vite sa vraie nature, et sa passion destructrice pour Hawise…

Pour ces deux femmes, malgré les quatre siècles qui les séparent, un même destin et un seul but : sauver une enfant en danger.

Dès que j’ai lu le synopsis du livre il me tardait de le commencer, Laure du blog boulimie livresque (j'irai lire sa chronique après la mienne) l’a commencé avant moi et quand je lisais ses commentaires j’étais encore plus pressée de me plonger dedans, c’est ce que j’ai fait samedi. 

C’est un roman que j’ai dévoré en 2 jours, si j’avais pu lire toute la journée de samedi je pense même que je l’aurais terminé en 24 h.

Un roman passionnant, je l’ai vraiment adoré, il passe à un chouillla du coup de cœur, mais ce qui est certain c’est que je le relirai, d’ailleurs ses héroïnes me poussent à le faire, si si je vous assure, Hawise et Grace me trottent encore dans la tête.

Je ne voudrais pas trop en dévoiler sur ce magnifique livre, la 4e de couverture en dit suffisamment.

Pourquoi j’ai tant aimé ? Tout d’abord pour les 2 personnages principaux : Hawise et Grace.

On s’attache très facilement à elles, de par leurs histoires et grâce à l’écriture de l’auteure, c’est écrit à la première personne, on se glisse dans la peau des 2 femmes. Une narration que j'aime beaucoup.

J’ai un faible pour Hawise, son histoire m’a totalement passionnée, pour vous dire, à quelques pages de la fin je me suis pris à espérer un 2e tome, bon juste pour mon plaisir, car ce roman se suffit à lui-même, mais vraiment je n’avais pas envie de la quitter.

C’est en plus une lecture très enrichissante, l’auteure a réalisé un véritable travail de recherches historiques pour nous décrire la vie telle qu’elle était à cette époque. (elle le raconte dans l'épilogue)

Hawise est vraiment attachante, une jeune fille qui rêve de découvrir d’autres cultures, passionnée, aimante avec son entourage et tellement plus, mais je ne peux rien vous dévoiler sinon vous conseiller de lire ce roman.

Grace est une jeune femme qui a la bougeotte, rester au même endroit ce n’est pas son truc, elle voyage beaucoup, le tsunami qu’elle a vécu lui a laissé des séquelles qu'elle essaie d’enfuir au plus profond d’elle-même, en plus de ses soucis elle devra aider Hawise, sans aucun repère ni aide, elle bascule malgré elle dans le passé et se retrouve dans la peau d’Hawise.

Les sauts dans le temps ne m’ont pas du tout dérangée, au contraire, Pamela Hartshorne arrive avec une facilité déconcertante à nous décrire les lieux, le York du 16e et le York actuel. 

Ce n’est pas un chapitre dédié à Hawise et ensuite un autre dédié à Grace, non, la vie des 2 femmes s’entremêle, à certains moments leurs vies et leurs souvenirs « fusionnent ».

Les sauts dans le temps sont imprévisibles et pourtant on plonge avec vraiment beaucoup de facilité dans le roman, les pages défilent à toute allure.

Vous vivez le York de l’époque élisabéthaine, vous voyez les couleurs des légumes du marché, les odeurs, les sons, le bruit, les bâtiments, de très belles descriptions qui n’en ont pas l’air, c’est à travers les yeux d’Hawise qu’on les vit, qu’on les voit, qu’on les sent.

Je n’ai à aucun moment été coupée dans mon élan, non, j’ai adoré vraiment ce livre, j’ai détesté certains personnages, surtout un qui me filait la chair de poule et que j’ai en horreur, je me suis prise d’affection pour d’autres, je vivais les angoisses et les peurs des 2 femmes, c’est vraiment une lecture que j’ai vécue avec passion du début à la fin, même si on peut se douter de ce qu’il va se dérouler, le suspens et les rebondissements sont constants.

Je pourrais vous parler des heures de ce roman, je garde tout en tête, j’ai tellement envie de vous dire ce qu’il se passe dans la vie de Grace et Hawise, mais non je me tais, il faut que vous le lisiez !

Un magnifique roman qui nous parle d’amour, le vrai et le destructeur, d’amitié, de superstitions, de secrets enfouis, qui vous décrit la vie et les croyances des gens dans cette ville de York au 16e, et qui, en même temps, est contemporain quand il s’agit de l’histoire personnelle de Grace et fantastique avec les passages surnaturels.

2 personnages forts et 2 histoires passionnantes même si, comme je vous l’ai dit, j’ai un faible pour Hawise.

Si vous aimez les romans historiques et contemporains avec une dose de surnatutel, si vous aimez découvrir une époque à travers les yeux d’un personnage, si vous aimez les mots, car en plus d’être passionnant, l’auteure à une écriture merveilleuse, intelligente, prenante alors je ne peux que vous conseiller ce roman.

Ma note : un 5/5

Pour ma part, je surveille de près cette auteure, elle a écrit un 2e roman qui traite du même sujet et j’aimerais vraiment beaucoup le lire

Pour en savoir plus :

source Goodreads

Pamela Hartshorne a fait tous les métiers : cuisinière, professeur d’anglais à Jakarta interprête de français au Cameroun, rédactrice de romans pour Harlequin. Elle est titulaire d’une thèse en histoire médiévale de l’université de York, où elle vit aujourd’hui. Ce roman a été finaliste du prix de la Romantic Novelists » Association en 2013 (source Édition L’Archipel)

Elle a déjà publié des livres sous un autre nom : Jessica Hart (source Goodreads), quelques-uns sont parus en français chez les éditions Harlequin.

Le site de l’auteure

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