Vous le savez vous qui me suivez que dernièrement j'ai eu l'occasion de lire "Je suis sa fille" de Benoît Minville, un livre qui m'a totalement conquise, autant le thème que la plume de l'auteur. (Ma chronique)
J'ai pu échanger quelques mots avec Benoît Minville, tout d'abord pour le remercier de ce formidable et mémorable moment de lecture mais aussi pour lui demander de répondre à quelques questions.
Aujourd'hui c'est le grand jour, le jour de la sortie de son roman "Je suis sa fille", j'ai vraiment envie que vous découvriez ce livre et son auteur.
A la fin de l'interview vous trouverez un concours organisé par mes soins pour remporter un exemplaire du livre .
"Je suis sa fille" de Benoît Minville, sortie aujourd'hui aux Éditions Sarbacane, collection Exprim'
Place à l'interview :
Bonjour
Benoît, pourrais-tu te présenter à tes lecteurs ?
Hellyeah
à tous, j’ai 22 ans et je suis coach perso pour people de télé
réalité…euh nan, j’ai 35 ans, marié et papa de deux
poussinettes/punkettes et je suis libraire depuis 13 ans dont 10 dans
une grande enseigne de produits culturels en quatre lettres. La
lecture c’est comme le métal, je suis tombé dedans quand j’étais
petit, grâce à ma moman libraire d’un côté et un pote en perf
clouté de l’autre. Merci aux deux qui ont posé les bases de ce
qui m’anime tous les jours. Je suis un lecteur compulsif et curieux
et un éternel fan que ce soit de zik, de films ou de bouquins. « Je
suis sa fille » est mon premier roman et je suis fier d’arriver
de ce côté-ci des tables avec ce texte.
Si
tu devais nous raconter ton livre sans trop en dévoiler, que nous
dirais-tu ?
« Je
suis sa fille » est un roman sur l’adolescence, une comédie
dramatique dans laquelle j’ai cherché à partager rire et larmes
avec le lecteur grâce à ce que je considère comme primordial dans
une histoire, à savoir, des personnages forts. Joan et Hugo,
sont des ados NORMAUX plongés dans un monde qui glisse et qui
devient quant à lui, de plus en plus anormal et cruel. Suite à un
drame qui va frapper son père avec qui elle entretient une relation
privilégiée et qui « n’arrive qu’aux autres et à la
télé » elle va refuser ce monde, ce système tout entier et,
portée par son meilleur ami doux dingue Hugo, elle va prendre LA
décision irréversible et partir en croisade via la Nationale 7.
Bien sûr, la vie va les attendre au tournant, avec son cocktail de
péripéties, de rencontres, de sentiments et les guider jusqu'à ce
que ce soit eux, qui en prennent les rennes. A leurs trousses, Vasco
le frère d’Hugo et Djib son fidèle meilleur ami, deux grands
frères un peu perdu qui vont, eux aussi, vivre le week-end de leur
vie. C’est un roman dans lequel j’ai voulu aborder de nombreux
thèmes sans rien imposer, mais plutôt proposer. Ainsi j’ai
beaucoup travaillé sur la fluidité, l’humour pour être aux
antipodes d’un texte seulement triste, noir et dur.
As-tu
toujours voulu écrire ?
Oui.
Depuis mes premières rédactions jusqu’à mes premières pages
griffonnées où je paraphrasais mes romanciers favoris, de mes
premiers scénars de jeux de rôles jusqu’à mes premières vraies
histoires récoltées pendant mes cours de philo au lycée. Oui.
J’adore raconter des histoires. J’ai eu le temps, j’ai eu mon
bac à 21 piges (dédicace à mes parents) et je ne me suis jamais
senti aussi bien et légitime que quand j’ai lu « chagrin
d’école » de Pennac. Pas le Bad boy mais un rêveur un poil
flémard qui préférait lire King, Ellroy et Cauvin sur fond de
Pantera au lieu de faire des équations à deux chiffres. Au jour de
la sortie du roman j’ai une douce pensée pour certain de mes
anciens profs, à la verve usée par l’insouciance de mes
bâillements. En librairie, je suis spécialisé Polar/ SF, le
roman noir américain est mon genre de prédilection mais j’ai
appris à beaucoup aimer la scène française, qui me rend très fier
car est très talentueuse, j’ai une passion pour la littérature
anglophone mais j’apprends, là aussi, à essayer de voir au-delà
des classiques chez nous, mais j’ai plus de mal. D’où ma
rencontre avec Exprim’ ou Doado du Rouergue où j’ai pu trouver
des auteurs qui cadraient d’avantage avec ma vision de la
littérature, quelle soit estampillée pour ado, adulte ou marsouin.
Comme en musique, je me moque des étiquettes, je lis, j’écoute,
si j’aime, je le hurle à la Terre entière. Je suis un pur produit
des 80,’s 90’s d’un point de vue culture pop et
cinématographique et je voue un culte aux cinéastes qui ont
façonnés mon imaginaire. En littérature aussi, j’ai toujours
imaginé écrire des polars calqués sur Mc bain, Lehane ou Pelecanos
et étrangement aucun flic en débardeur blanc qui flingue de
l’allemand dans une tour ne vient se promener dans mon premier
roman.
Comment
t'es venu l'idée de ce roman ? Le processus d'écriture a-t-il
été long ?
Un
flash. Un soir, après un énième fait divers qui fait serrer les
dents et après avoir assisté moi-même aussi à quelques brisures
d’âmes, j’ai regardé ma fille de deux ans et ses yeux de Pet
shop et je me suis dit : « Et si cela m’arrivait à moi
aussi…qu’est ce qu’elle ferait ? Comment réagirait-elle
et comment j’aimerais, moi, qu’elle réagisse », « Je
suis sa fille » est née d’une urgence, d’où le rythme, et
de l’envie de rencontrer de chouettes personnages qui sommeillaient
en moi mais que je n’avais jamais utilisé. Le processus a été
très rapide en fait. J’ai écrit la première mouture de « je
suis sa fille » en un mois, avec les tripes, durant le congé
parental que j’avais pris après la naissance de ma deuxième
fille. J’ai rencontré mon éditeur Tibo Berard via un site qui se
nomme Unwalkers et sur lequel j’écrivais des chroniques de
bouquin, disques et des entretiens avec des auteurs (site que je
recommande à tous les camés de la quatre de couv’ et de bons
bouquins), nous nous sommes rencontré après ma chronique sur le
merveilleux Bibow Bradley de axl Cendres, au terme de mon interview
je lui ai parlé du roman. Il l’a lu et m’a dit : oh hey
let’s go !!! Et le reste fut une incroyable aventure fait
d’échanges, de travail et d’apprentissage. Nous avons pétrit le
texte (pour reprendre une de ces expressions que j’aime
particulièrement en tant que gourmand) pour proposer cette version
finale. Let’s rock…
Ton
roman parle de sujets forts, de faits d'actualité, pourquoi ce
choix ?
Je
pense qu’on peut s’emparer de sujets brûlants et les traiter
sans pathos et en tentant des angles qui empruntent à la comédie
pour renforcer l’effet de rage positive, sentiment que je ressens
souvent au travers de la musique et que j’ai essayé d’insuffler
au texte. Je suis un fana du teen movie, façon Mud, breakfast club
ou le péril jeune, davantage que american pie, et du roman sur
l’adolescence, pareil, davantage Salinger, Un arrière goût de
rouille ou Outsiders que pas mal de romans qui arrivent sur les
tables. J’avais envie de tenter le roman générationnel en
rendant moi aussi hommage à la multitude de références qui
m’habitent, le drame n’est pas le roman, il le débute et le
conclue, mais le reste se mue en roman initiatique fun et rock n’roll
pour donner encore plus de force au propos. J’avais envie de
proposer un texte qui incite à échanger, qui fasse causer, qui
remue, qui agite comme un rythme entêtant. Après indignez vous, je
proposerai : « Joannysez vous ! »
Tu
as une baguette magique (à la place de ton stylo magique qui m'a
emporté dans ton monde) quel(s) écueil(s) voudrais-tu que les
jeunes puissent éviter ?
De
tomber dans la facilité, de remporter tous leurs combats ordinaires
et qu’ils restent les gardiens de la foi, fiers et insatiables de
découvertes.
Si
tu devais faire passer un message à tes lecteurs, que leurs
dirais-tu ?
Je
ne veux surtout pas passer pour un donneur de leçon ou un
moralisateur et mon roman est tout sauf politique, néanmoins, je
l’ai voulu engagé et enragé au sens noble du terme car je crois
au divertissement intelligent qui fait rire, pleurer et réfléchir.
Mon message serait : rester curieux, ne baissons pas la garde et
prenons nos responsabilités.
Chaque
personnage de ton roman m'a convaincue, quel est ton préféré ?
Il y en a-t-il un qui te ressemble ?
J’avoue
que j’étais bien plus à l’aise au début de l’écriture avec
Hugo ou Vasco qui sont mes archétypes, le genre de personnages que
j’adore proposer et avec lesquels je suis en terrain connu, mais
comme cela arrive souvent, je me suis fait dépasser. Incarner Joan a
été plus puissant et fort que je ne l’avais imaginé, ça m’a
bien retourné la tête comme on dit et elle a plus de puissance
qu’une armée d’Expendables. Un soleil qui m’a irradié, au
sens propre d’ailleurs, car j’ai terminé le livre avec les yeux
bien rouges…la magie de la littérature.
Il
y a beaucoup de rebondissements dans le livre, quel est ton passage
préféré ? Une scène que tu as particulièrement aimé
écrire ?
L’évocation
du voyage a été une véritable évasion, j’étais littéralement
avec eux, c’est un sentiment que j’aimerais diffuser, j’adore
les auteurs qui agrippent le lecteur par le col et les emmène avec
eux. J’ai aussi adoré écrire les interludes. Dans un style très
proche du roman noir pêchu et hardboiled. Les dialogues entre Joan
et Hugo également. J’avoue que j’ai bien pris mon pied à écrire
ce roman, à inclure les tonnes de références (y en a partout) et à
faire péter la playlist en boucle. C’est peut-être étrange mais
je me suis fait engloutir par ce road-trip et j’ai eu bien du mal à
quitter les personnages…
Cette
nationale 7 que traverse Joan et Hugo a-t-elle une importance pour
toi ? Ou la voiture à bord de laquelle ils voyagent ?
Est-ce que ce sont des souvenirs personnels ? (Ne nous dévoile
pas tout quoique ...(rire) )
J’ai
fait la portion Paris-Nevers avec des potes pour aller en vacances
quand on avait 20 ans et je rêve de boucler la boucle. Je suis
originaire de la Nièvre qui est traversée par cette belle N7 et ses
images d’Épinal, c’est mon Mississippi, l’endroit où je pars
en vacances depuis que je suis gamin et où je me sens bien. J’avais
envie de montrer (comme Vincent Mondiot l’a fait aussi dans Tifen
1- Punk 0) que la parenthèse d’un road-trip permet de proposer une
myriade d’aventures et de rencontres et pose les bases d’une
autre réalité pour les personnages. Et puis, j’avais à cœur de
montrer qu’en France on a pas la route 66 mais que l’on peut
faire de chouettes road-trips. J’adore la France, cette phrase peut
sonner bizarrement en 2013 mais il n’y a rien de plus vrai, j’aime
mon pays, la France des villages et ses campagnes souvent délaissées
au profit de la Capitale. « Je suis sa fille » est aussi
un bel hommage à ses paysages et à la richesse de ses habitants. Je
ne suis pas un auteur de roman de terroir et j’aime pas l’amour
est dans le pré pour autant. La N7 et son imagerie était le décors
parfait pour cette envolée et cette idée de l’éternel été.
J’ai fait quelques recherches pour établir les étapes et me
rendre compte que quand on a pas le permis, on n’a pas toujours le
sens des distances – Merci à propos au très beau Éternelle
Nationale 7, de Marie Sophie Chabres et Jean Paul Naddeo aux
éditions Grund.
Le
livre est emprunt de souvenirs que Joan a avec son père, peux-tu
nous dire ton meilleur souvenir au même âge que l’héroïne
c'est-à-dire 16 ans et 364 jours ?
Je
peux pas dire que c’était avec une fille, car j’ai du attendre
la semaine dernière pour découvrir tout ça…Non, en fait ça fait
toujours rire ma femme mais je pense que c’est la découverte de
tel ou tel album. Mais si mes comptes sont bons je dirais que c’était
nos premières vacances entre potes dans la Nièvre, la sortie de
Roots de Sepultura et les premiers Korn et Deftones. Le métal a
changé ma vie, comme beaucoup, et mes potes aussi, comme beaucoup
aussi. « Je suis sa fille » est aussi un livre sur mon
idée de l’amitié via Vasco et Djib.
Que
souhaiterais-tu pour ton roman ? (provoquer le débat, soulever
des questions ? Avoir une souris bien chiante à te poser mille
questions alors que tu as autre chose à faire :p )
La
souris est bien tout sauf chiante et je te remercie encore pour cette
vitrine (Respect. Walk. Comme je le dis souvent), et ce premier
entretien me rend très fier. J’avoue que ce que je souhaite pour
le lecteur c’est de passer avant tout un bon moment et, si au-delà
de lecture, la discussion se prolonge comme ici, c’est la plus
belle des récompenses. J’ai été tellement marqué par certaines
de mes lectures que si un jour je réussis la prouesse de faire de
même, je pourrais me dire que ces Cinq années de lycée qui m’ont
amené à bosser un été en librairie pour ne jamais en sortir ont
eu du bon. J’ai également un petit désir caché, j’aimerais que
le livre soit lu par des tonnes de mecs, il ne faut pas se leurrer,
les filles lisent plus et fréquentent plus les librairies, je ne
m’en plains pas, mais je suis pour la parité, gnark. Avec un récit
enlevé comme « je suis sa fille » et un personnage comme
Hugo j’aimerais que les gars donnent sa chance au roman et vivent
l’aventure. Rock n’read, telle est ma devise et je pense qu’on
peut chopper plus facilement avec un livre dans les mains qu’avec
un Iphone…Bon c’était la phase Hugo de l’interview, reprenons
notre sérieux. Mais pas trop…
Je
sais que tu es libraire, qu'est-ce que ça te fait de voir ton livre
à la même place que ceux que tu vends ?
C’est
vraiment fabuleux, j’ai pu voir des deux côtés du miroir toutes
les étapes qui amènent un livre sur table et c’était très
enrichissant. Une fierté de me retrouver aux côtés de Insa Sané,
Jeanne Benameur, John Green ou Stéphane Servant. Et j’avoue que je
n’hésiterai plus trop quand on me demandera un conseil…
Est-ce
que tu as des séances de dédicaces prévues ?
Yep,
je serais à la fête de l’huma le Dimanche 15 et au salon les mots
du Doubs les 22 et 23 Septembre. Viendez, on va s’causer.
Tu
le sais déjà ton roman m'a complètement convaincue, j'ai tout
aimé, tout particulièrement ton écriture, où puises-tu ton
inspiration ?
Merci.
Je suis un fan, un concentré de tout ce qui m’a façonné, je n’ai
rien inventé, j’ai juste trouvé pour ce roman une voie qui me
plaisait. Un thème né de la colère et du refus, de la dérision,
des vannes à tout va et un embrasement soudain. Mon inspiration
vient de ce que je recherche le plus aussi en musique :
L’énergie. atavique depuis le blues jusqu’aux blasts de groupes
de métal extrême.
Comme
on parle de l'écriture, as-tu des romans à nous conseiller ?
Un auteur fétiche ?
J’ai
évidemment beaucoup d’auteurs fétiches, je remercie ici mon prof
de troisième de m’avoir fait rencontrer la même année Pennac,
Amin Maalouf et Colette. Je suis un grand admirateur de Pagnol, un
fana absolu de Marc Twain et l’auteur duquel je me sens le plus
proche, celui dont je lis les livres comme ceux d’un pote se nomme
Joe Lansdale, surnommé le King of mojo storyteller, le roi du pulp
white trash et un très grand raconteur d’histoires. Je recommande
Marécages, dont la filiation avec Twain en plus sombre est
indéniable.
La
musique (le métal pour ne citer que lui ^^) a une grande importance
pour toi, on retrouve quelques allusions dans le roman, pourrais-tu
nous donner 3 titres ou groupes que tu affectionnes ? (autre que ceux
disponibles sur la playlist en début de livre on ne triche pas ;) )
Dur,
ma femme devient folle car ma phrase type est : Oh c’est trop
mon groupe préféré…Ça marche aussi avec les films et les
livres. Mais si je devais me faire violence je dirais :
Motorhead, Down et Machine Head. Et puis aussi Maiden, Lynyrd
Skynyrd, Metallica, Behemoth, Gojira, Pantera, Korn, Backyard Babies,
Black Sabbath, Ac/Dc, Avenged sevenfold, Slayer, Immortal…bref tout
ce qui produit du riff énergique…un autre de mes préceptes
provient de Calvin et Hobbes : Il y a des trésors partout !
Outre
la musique on retrouve des références cinématographiques dans le
roman, quels sont les 3 films ou acteurs que tu nous conseillerais de
regarder ?
Il
y en a tellement. Dernièrement, j’ai été chamboulé par Mud qui
est la quintessence de ce que j’aime. Je dirais que mes références
de trentenaire sont ancrées dans l’imaginaire collectif et
permettent au plus grand nombre de jouer à un grand « Où est
Charlie » dans mon bouquin. Vive Steven et George et tous leurs
potes.
As-tu
d'autres projets d'écriture ? (j'espère :D ) si oui voudrais-tu bien nous faire quelques confidences, promis je ne le
répéterai à personne ^-^
Plein !
Je travaille actuellement sur mon prochain roman qui racontera
l’histoire d’un petit magicien qui intègre une école de magie
et je pense en écrire sept tomes. Ensuite je vais me lancer dans une
trilogie érotique qui se déroule dans le monde du travail. Bon et
si c’est pris, je trouverais autre chose. En fait j’ai pas mal de
beaux projets mais je préfère rester discret, je suis très
superstitieux.
La
couverture a une grande importance pour moi, celle de ton livre m'a
tout de suite tapé dans l’œil (non je n'ai pas eu mal ^^ ) ,
as-tu donné des directives à l'illustratrice ? Peux-tu nous
parler de son travail ?
Tout
s’est fait naturellement, Marion qui s’occupe des couv’ m’a
proposée cette illustration et c’était la bonne. De suite. J’ai
eu un shoot d’émotion et de joie, au premier coup d’œil j’ai
admiré son superbe travail. Merci encore à elle d’avoir trouvé
cette couv’ si parlante et graphique.
La
collection Exprim' des Éditions Sarbacane traite de sujets ancrés
dans la réalité, est-ce que c'était une évidence pour toi de
travailler avec eux ? Pourquoi ? Que peux-tu nous dire sur
cette collection ?
Ma
rencontre avec Tibo Berard a été de celle qui change une vie, une
vraie rencontre, et la façon dont on a travaillé a été parfaite
et tellement formatrice que je goûte ma chance quand j’entends çà
et là certains retours d’auteurs que je connais, à propos des
relations qu’ils ont noués avec leur éditeur. Exprim’ a une
réelle identité et une véritable légitimité dans le paysage
littéraire français, que ce soit en Young adult ou ailleurs. Ces
textes sont percutants, intelligents, littéraires et ne sont pas
simplement des manuscrits posés sur table. Je ressens le même
sentiment d’appartenance qu’à un label, un crew. Le tout avec 99
% d’auteurs français, c’est une collection qui prend ses
responsabilités face aux vampires et aux dystopies sans fin anglo
saxonnes qui se clonent pas toujours pour le meilleur. Je suis fier
de faire partie de cette collection qui propose de tous les genres et
avec panache. Je ne défends pas uniquement ma paroisse, en tant que
libraire je sais que la littérature dite ado porte en son sein des
bijoux comme Scripto, Rouergue, Actes sud et j’en oublie. Le débat
sur ce segment est intéressant et ne devrait pas freiner des
lecteurs de blanche ou de polar de venir sur ces tables. Ce genre
n’existait pas quand j’étais ado et nombre de mes potes ne
trouvaient rien à lire à part King et deux trois auteurs de S.F et
de Fantasy, moi je tapais dans la bibliothèque de mes parents mais
je dois avouer que j’aurais adoré lire des textes comme « La
drôle de vie de Bibow Bradley » ou « La face cachée de
la Lune » de Servant qui m’avait scotché. Ces textes n’en
déplaisent à certains ne nivellent pas vers le bas et génère la
curiosité, le goût, l’envie et enfin l’énergie d’aller de
l’avant et de trouver des « trésors partout ».
Merci
Benoît de t'être prêté à ce jeu de questions/ réponses , un
dernier mot pour la fin ? (Mot ou fin ça ne me suffit pas ^^)
Merci
à toi. Rock n’read et bonne lecture !!!!!!!!!!
Voilà j'espère que cet interview vous a donné envie de lire ce livre et connaître son auteur
Concours du 4 au 18 septembre, remportez un exemplaire du roman
Le concours
Je mets en jeu un exemplaire du roman "Je suis sa fille"
Pour participer rien de plus simple, répondez aux questions suivantes, si vous avez lu l'interview vous saurez y répondre ;)
- Quels sont les 2 héros du livre ?
- Quelle est la devise de Benoît Minville ?
- Citez-moi un auteur fétiche de Benoît Minville
Les modalités :
Envoyez-moi un email à : unesourisetdeslivres@gmail.com avec les réponses aux questions et vos coordonnées
( précisez en objet "concours je suis sa fille")
Ce n'est pas nécessaire mais si vous voulez continuer à me suivre :
Sa page Facebook : click
Conditions de participation :
Le concours se déroule du 4 septembre au 18 septembre 2013
Concours ouvert à la France métropolitaine et la Belgique.
Une seule participation par foyer
Le gagnant sera celui qui aura bien répondu aux 5 questions et qui aura été choisi par tirage au sort par le logiciel The Hat
En cas de perte de colis par La Poste, je ne pourrais être en aucun cas tenue pour responsable.
Le gagnant sera averti par email, ici et sur ma page Facebook le 19 septembre.
Bonne chance à tous
Coucou ma belle,
RépondreSupprimerSuperbe interview, j'adore en savoir plus sur les motivations des auteurs, comme ça on arrive plus à comprendre pourquoi ils ont effectué tels ou tels choix.
De très bonnes questions en plus.
Merci pour ce partage.
Bises :)
Merci ma choupette
SupprimerBisous
très jolie interview, c'était vraiment intéressant d'en apprendre plus sur l'auteur après avoir lu ta chronique.
RépondreSupprimerMerci mais je suis loin de ton niveau ;) the best c'est toi :)
SupprimerBisous
Super interview ! Très intéressante. Et bien entendu : magnifique livre
RépondreSupprimerMerci je rajoute le lien de ta chronique demain
SupprimerOh oui magnifique livre à lire et à relire
Je ne participe pas au concours, car j'ai le livre et vais d'ailleurs le commencer demain ^_^
RépondreSupprimerMais (si j'y pense ^^) je mettrai un lien vers ton article en fin de ma chronique, quand j'aurai lu le livre bien sûr ;-)
Très bel interview, qui me donne envie de me plonger très vite dans l'histoire de "Je suis sa fille". Ta chronique m'avait déjà beaucoup tenté, et l'humour de l'auteur finit de me convaincre =D
Je rajouterai ton lien aussi, j'ai hâte de savoir ton ressenti :)
SupprimerBisous Marinette
Très jolie interview!! Les questions sont sympa (pleines d'humour!) et les réponses donnent envie de découvrir cet auteur. Merci :)
RépondreSupprimerCet interview donne vraiment envie de lire ce livre de découvrir cet auteur !
RépondreSupprimer