mercredi 4 septembre 2013

Interview de Benoît Minville, auteur de " Je suis sa fille" et concours



Vous le savez vous qui me suivez que dernièrement j'ai eu l'occasion de lire "Je suis sa fille" de Benoît Minville, un livre qui m'a totalement conquise, autant le thème que la plume de l'auteur. (Ma chronique)

J'ai pu échanger quelques mots avec Benoît Minville, tout d'abord pour le remercier de ce formidable et mémorable moment de lecture mais aussi pour lui demander de répondre à quelques questions.

Aujourd'hui c'est le grand jour, le jour de la sortie de son roman "Je suis sa fille", j'ai vraiment envie que vous découvriez ce livre et son auteur.
A la fin de l'interview vous trouverez un concours organisé par mes soins pour remporter un exemplaire du livre .



"Je suis sa fille" de Benoît Minville, sortie aujourd'hui aux Éditions Sarbacane, collection Exprim'

Place à l'interview : 

Bonjour Benoît, pourrais-tu te présenter à tes lecteurs ?

Hellyeah à tous, j’ai 22 ans et je suis coach perso pour people de télé réalité…euh nan, j’ai 35 ans, marié et papa de deux poussinettes/punkettes et je suis libraire depuis 13 ans dont 10 dans une grande enseigne de produits culturels en quatre lettres. La lecture c’est comme le métal, je suis tombé dedans quand j’étais petit, grâce à ma moman libraire d’un côté et un pote en perf clouté de l’autre. Merci aux deux qui ont posé les bases de ce qui m’anime tous les jours. Je suis un lecteur compulsif et curieux et un éternel fan que ce soit de zik, de films ou de bouquins. « Je suis sa fille » est mon premier roman et je suis fier d’arriver de ce côté-ci des tables avec ce texte.


Si tu devais nous raconter ton livre sans trop en dévoiler, que nous dirais-tu ?

« Je suis sa fille » est un roman sur l’adolescence, une comédie dramatique dans laquelle j’ai cherché à partager rire et larmes avec le lecteur grâce à ce que je considère comme primordial dans une histoire, à savoir, des personnages forts. Joan et Hugo, sont des ados NORMAUX plongés dans un monde qui glisse et qui devient quant à lui, de plus en plus anormal et cruel. Suite à un drame qui va frapper son père avec qui elle entretient une relation privilégiée et qui « n’arrive qu’aux autres et à la télé » elle va refuser ce monde, ce système tout entier et, portée par son meilleur ami doux dingue Hugo, elle va prendre LA décision irréversible et partir en croisade via la Nationale 7. Bien sûr, la vie va les attendre au tournant, avec son cocktail de péripéties, de rencontres, de sentiments et les guider jusqu'à ce que ce soit eux, qui en prennent les rennes. A leurs trousses, Vasco le frère d’Hugo et Djib son fidèle meilleur ami, deux grands frères un peu perdu qui vont, eux aussi, vivre le week-end de leur vie. C’est un roman dans lequel j’ai voulu aborder de nombreux thèmes sans rien imposer, mais plutôt proposer. Ainsi j’ai beaucoup travaillé sur la fluidité, l’humour pour être aux antipodes d’un texte seulement triste, noir et dur.


As-tu toujours voulu écrire ?

Oui. Depuis mes premières rédactions jusqu’à mes premières pages griffonnées où je paraphrasais mes romanciers favoris, de mes premiers scénars de jeux de rôles jusqu’à mes premières vraies histoires récoltées pendant mes cours de philo au lycée. Oui. J’adore raconter des histoires. J’ai eu le temps, j’ai eu mon bac à 21 piges (dédicace à mes parents) et je ne me suis jamais senti aussi bien et légitime que quand j’ai lu « chagrin d’école » de Pennac. Pas le Bad boy mais un rêveur un poil flémard qui préférait lire King, Ellroy et Cauvin sur fond de Pantera au lieu de faire des équations à deux chiffres. Au jour de la sortie du roman j’ai une douce pensée pour certain de mes anciens profs, à la verve usée par l’insouciance de mes bâillements. En librairie, je suis spécialisé Polar/ SF, le roman noir américain est mon genre de prédilection mais j’ai appris à beaucoup aimer la scène française, qui me rend très fier car est très talentueuse, j’ai une passion pour la littérature anglophone mais j’apprends, là aussi, à essayer de voir au-delà des classiques chez nous, mais j’ai plus de mal. D’où ma rencontre avec Exprim’ ou Doado du Rouergue où j’ai pu trouver des auteurs qui cadraient d’avantage avec ma vision de la littérature, quelle soit estampillée pour ado, adulte ou marsouin. Comme en musique, je me moque des étiquettes, je lis, j’écoute, si j’aime, je le hurle à la Terre entière. Je suis un pur produit des 80,’s 90’s d’un point de vue culture pop et cinématographique et je voue un culte aux cinéastes qui ont façonnés mon imaginaire. En littérature aussi, j’ai toujours imaginé écrire des polars calqués sur Mc bain, Lehane ou Pelecanos et étrangement aucun flic en débardeur blanc qui flingue de l’allemand dans une tour ne vient se promener dans mon premier roman.


Comment t'es venu l'idée de ce roman ? Le processus d'écriture a-t-il été long ?

Un flash. Un soir, après un énième fait divers qui fait serrer les dents et après avoir assisté moi-même aussi à quelques brisures d’âmes, j’ai regardé ma fille de deux ans et ses yeux de Pet shop et je me suis dit : « Et si cela m’arrivait à moi aussi…qu’est ce qu’elle ferait ? Comment réagirait-elle et comment j’aimerais, moi, qu’elle réagisse », « Je suis sa fille » est née d’une urgence, d’où le rythme, et de l’envie de rencontrer de chouettes personnages qui sommeillaient en moi mais que je n’avais jamais utilisé. Le processus a été très rapide en fait. J’ai écrit la première mouture de « je suis sa fille » en un mois, avec les tripes, durant le congé parental que j’avais pris après la naissance de ma deuxième fille. J’ai rencontré mon éditeur Tibo Berard via un site qui se nomme Unwalkers et sur lequel j’écrivais des chroniques de bouquin, disques et des entretiens avec des auteurs (site que je recommande à tous les camés de la quatre de couv’ et de bons bouquins), nous nous sommes rencontré après ma chronique sur le merveilleux Bibow Bradley de axl Cendres, au terme de mon interview je lui ai parlé du roman. Il l’a lu et m’a dit : oh hey let’s go !!! Et le reste fut une incroyable aventure fait d’échanges, de travail et d’apprentissage. Nous avons pétrit le texte (pour reprendre une de ces expressions que j’aime particulièrement en tant que gourmand) pour proposer cette version finale. Let’s rock…


Ton roman parle de sujets forts, de faits d'actualité, pourquoi ce choix ? 

Je pense qu’on peut s’emparer de sujets brûlants et les traiter sans pathos et en tentant des angles qui empruntent à la comédie pour renforcer l’effet de rage positive, sentiment que je ressens souvent au travers de la musique et que j’ai essayé d’insuffler au texte. Je suis un fana du teen movie, façon Mud, breakfast club ou le péril jeune, davantage que american pie, et du roman sur l’adolescence, pareil, davantage Salinger, Un arrière goût de rouille ou Outsiders que pas mal de romans qui arrivent sur les tables. J’avais envie de tenter le roman générationnel en rendant moi aussi hommage à la multitude de références qui m’habitent, le drame n’est pas le roman, il le débute et le conclue, mais le reste se mue en roman initiatique fun et rock n’roll pour donner encore plus de force au propos. J’avais envie de proposer un texte qui incite à échanger, qui fasse causer, qui remue, qui agite comme un rythme entêtant. Après indignez vous, je proposerai : « Joannysez vous ! »


Tu as une baguette magique (à la place de ton stylo magique qui m'a emporté dans ton monde) quel(s) écueil(s) voudrais-tu que les jeunes puissent éviter ?

De tomber dans la facilité, de remporter tous leurs combats ordinaires et qu’ils restent les gardiens de la foi, fiers et insatiables de découvertes.

Si tu devais faire passer un message à tes lecteurs, que leurs dirais-tu ?

Je ne veux surtout pas passer pour un donneur de leçon ou un moralisateur et mon roman est tout sauf politique, néanmoins, je l’ai voulu engagé et enragé au sens noble du terme car je crois au divertissement intelligent qui fait rire, pleurer et réfléchir. Mon message serait : rester curieux, ne baissons pas la garde et prenons nos responsabilités.


Chaque personnage de ton roman m'a convaincue, quel est ton préféré ? Il y en a-t-il un qui te ressemble ?

J’avoue que j’étais bien plus à l’aise au début de l’écriture avec Hugo ou Vasco qui sont mes archétypes, le genre de personnages que j’adore proposer et avec lesquels je suis en terrain connu, mais comme cela arrive souvent, je me suis fait dépasser. Incarner Joan a été plus puissant et fort que je ne l’avais imaginé, ça m’a bien retourné la tête comme on dit et elle a plus de puissance qu’une armée d’Expendables. Un soleil qui m’a irradié, au sens propre d’ailleurs, car j’ai terminé le livre avec les yeux bien rouges…la magie de la littérature.


Il y a beaucoup de rebondissements dans le livre, quel est ton passage préféré ? Une scène que tu as particulièrement aimé écrire ?

L’évocation du voyage a été une véritable évasion, j’étais littéralement avec eux, c’est un sentiment que j’aimerais diffuser, j’adore les auteurs qui agrippent le lecteur par le col et les emmène avec eux. J’ai aussi adoré écrire les interludes. Dans un style très proche du roman noir pêchu et hardboiled. Les dialogues entre Joan et Hugo également. J’avoue que j’ai bien pris mon pied à écrire ce roman, à inclure les tonnes de références (y en a partout) et à faire péter la playlist en boucle. C’est peut-être étrange mais je me suis fait engloutir par ce road-trip et j’ai eu bien du mal à quitter les personnages…


Cette nationale 7 que traverse Joan et Hugo a-t-elle une importance pour toi ? Ou la voiture à bord de laquelle ils voyagent ? Est-ce que ce sont des souvenirs personnels ? (Ne nous dévoile pas tout quoique ...(rire) )

J’ai fait la portion Paris-Nevers avec des potes pour aller en vacances quand on avait 20 ans et je rêve de boucler la boucle. Je suis originaire de la Nièvre qui est traversée par cette belle N7 et ses images d’Épinal, c’est mon Mississippi, l’endroit où je pars en vacances depuis que je suis gamin et où je me sens bien. J’avais envie de montrer (comme Vincent Mondiot l’a fait aussi dans Tifen 1- Punk 0) que la parenthèse d’un road-trip permet de proposer une myriade d’aventures et de rencontres et pose les bases d’une autre réalité pour les personnages. Et puis, j’avais à cœur de montrer qu’en France on a pas la route 66 mais que l’on peut faire de chouettes road-trips. J’adore la France, cette phrase peut sonner bizarrement en 2013 mais il n’y a rien de plus vrai, j’aime mon pays, la France des villages et ses campagnes souvent délaissées au profit de la Capitale. « Je suis sa fille » est aussi un bel hommage à ses paysages et à la richesse de ses habitants. Je ne suis pas un auteur de roman de terroir et j’aime pas l’amour est dans le pré pour autant. La N7 et son imagerie était le décors parfait pour cette envolée et cette idée de l’éternel été. J’ai fait quelques recherches pour établir les étapes et me rendre compte que quand on a pas le permis, on n’a pas toujours le sens des distances – Merci à propos au très beau Éternelle Nationale 7, de Marie Sophie Chabres et Jean Paul Naddeo aux éditions Grund.


Le livre est emprunt de souvenirs que Joan a avec son père, peux-tu nous dire ton meilleur souvenir au même âge que l’héroïne c'est-à-dire 16 ans et 364 jours ?

Je peux pas dire que c’était avec une fille, car j’ai du attendre la semaine dernière pour découvrir tout ça…Non, en fait ça fait toujours rire ma femme mais je pense que c’est la découverte de tel ou tel album. Mais si mes comptes sont bons je dirais que c’était nos premières vacances entre potes dans la Nièvre, la sortie de Roots de Sepultura et les premiers Korn et Deftones. Le métal a changé ma vie, comme beaucoup, et mes potes aussi, comme beaucoup aussi. « Je suis sa fille » est aussi un livre sur mon idée de l’amitié via Vasco et Djib.


Que souhaiterais-tu pour ton roman ? (provoquer le débat, soulever des questions ? Avoir une souris bien chiante à te poser mille questions alors que tu as autre chose à faire :p )

La souris est bien tout sauf chiante et je te remercie encore pour cette vitrine (Respect. Walk. Comme je le dis souvent), et ce premier entretien me rend très fier. J’avoue que ce que je souhaite pour le lecteur c’est de passer avant tout un bon moment et, si au-delà de lecture, la discussion se prolonge comme ici, c’est la plus belle des récompenses. J’ai été tellement marqué par certaines de mes lectures que si un jour je réussis la prouesse de faire de même, je pourrais me dire que ces Cinq années de lycée qui m’ont amené à bosser un été en librairie pour ne jamais en sortir ont eu du bon. J’ai également un petit désir caché, j’aimerais que le livre soit lu par des tonnes de mecs, il ne faut pas se leurrer, les filles lisent plus et fréquentent plus les librairies, je ne m’en plains pas, mais je suis pour la parité, gnark. Avec un récit enlevé comme « je suis sa fille » et un personnage comme Hugo j’aimerais que les gars donnent sa chance au roman et vivent l’aventure. Rock n’read, telle est ma devise et je pense qu’on peut chopper plus facilement avec un livre dans les mains qu’avec un Iphone…Bon c’était la phase Hugo de l’interview, reprenons notre sérieux. Mais pas trop…

Je sais que tu es libraire, qu'est-ce que ça te fait de voir ton livre à la même place que ceux que tu vends ?

C’est vraiment fabuleux, j’ai pu voir des deux côtés du miroir toutes les étapes qui amènent un livre sur table et c’était très enrichissant. Une fierté de me retrouver aux côtés de Insa Sané, Jeanne Benameur, John Green ou Stéphane Servant. Et j’avoue que je n’hésiterai plus trop quand on me demandera un conseil…


Est-ce que tu as des séances de dédicaces prévues ?

Yep, je serais à la fête de l’huma le Dimanche 15 et au salon les mots du Doubs les 22 et 23 Septembre. Viendez, on va s’causer.


Tu le sais déjà ton roman m'a complètement convaincue, j'ai tout aimé, tout particulièrement ton écriture, où puises-tu ton inspiration ?

Merci. Je suis un fan, un concentré de tout ce qui m’a façonné, je n’ai rien inventé, j’ai juste trouvé pour ce roman une voie qui me plaisait. Un thème né de la colère et du refus, de la dérision, des vannes à tout va et un embrasement soudain. Mon inspiration vient de ce que je recherche le plus aussi en musique : L’énergie. atavique depuis le blues jusqu’aux blasts de groupes de métal extrême.


Comme on parle de l'écriture, as-tu des romans à nous conseiller ? Un auteur fétiche ?

J’ai évidemment beaucoup d’auteurs fétiches, je remercie ici mon prof de troisième de m’avoir fait rencontrer la même année Pennac, Amin Maalouf et Colette. Je suis un grand admirateur de Pagnol, un fana absolu de Marc Twain et l’auteur duquel je me sens le plus proche, celui dont je lis les livres comme ceux d’un pote se nomme Joe Lansdale, surnommé le King of mojo storyteller, le roi du pulp white trash et un très grand raconteur d’histoires. Je recommande Marécages, dont la filiation avec Twain en plus sombre est indéniable.


La musique (le métal pour ne citer que lui ^^) a une grande importance pour toi, on retrouve quelques allusions dans le roman, pourrais-tu nous donner 3 titres ou groupes que tu affectionnes ? (autre que ceux disponibles sur la playlist en début de livre on ne triche pas ;) ) 

Dur, ma femme devient folle car ma phrase type est : Oh c’est trop mon groupe préféré…Ça marche aussi avec les films et les livres. Mais si je devais me faire violence je dirais : Motorhead, Down et Machine Head. Et puis aussi Maiden, Lynyrd Skynyrd, Metallica, Behemoth, Gojira, Pantera, Korn, Backyard Babies, Black Sabbath, Ac/Dc, Avenged sevenfold, Slayer, Immortal…bref tout ce qui produit du riff énergique…un autre de mes préceptes provient de Calvin et Hobbes : Il y a des trésors partout !


Outre la musique on retrouve des références cinématographiques dans le roman, quels sont les 3 films ou acteurs que tu nous conseillerais de regarder ?

Il y en a tellement. Dernièrement, j’ai été chamboulé par Mud qui est la quintessence de ce que j’aime. Je dirais que mes références de trentenaire sont ancrées dans l’imaginaire collectif et permettent au plus grand nombre de jouer à un grand « Où est Charlie » dans mon bouquin. Vive Steven et George et tous leurs potes.


As-tu d'autres projets d'écriture ? (j'espère :D ) si oui voudrais-tu bien nous faire quelques confidences, promis je ne le répéterai à personne ^-^

Plein ! Je travaille actuellement sur mon prochain roman qui racontera l’histoire d’un petit magicien qui intègre une école de magie et je pense en écrire sept tomes. Ensuite je vais me lancer dans une trilogie érotique qui se déroule dans le monde du travail. Bon et si c’est pris, je trouverais autre chose. En fait j’ai pas mal de beaux projets mais je préfère rester discret, je suis très superstitieux.


La couverture a une grande importance pour moi, celle de ton livre m'a tout de suite tapé dans l’œil (non je n'ai pas eu mal ^^ ) , as-tu donné des directives à l'illustratrice ? Peux-tu nous parler de son travail ?

Tout s’est fait naturellement, Marion qui s’occupe des couv’ m’a proposée cette illustration et c’était la bonne. De suite. J’ai eu un shoot d’émotion et de joie, au premier coup d’œil j’ai admiré son superbe travail. Merci encore à elle d’avoir trouvé cette couv’ si parlante et graphique.


La collection Exprim' des Éditions Sarbacane traite de sujets ancrés dans la réalité, est-ce que c'était une évidence pour toi de travailler avec eux ? Pourquoi ? Que peux-tu nous dire sur cette collection ?

Ma rencontre avec Tibo Berard a été de celle qui change une vie, une vraie rencontre, et la façon dont on a travaillé a été parfaite et tellement formatrice que je goûte ma chance quand j’entends çà et là certains retours d’auteurs que je connais, à propos des relations qu’ils ont noués avec leur éditeur. Exprim’ a une réelle identité et une véritable légitimité dans le paysage littéraire français, que ce soit en Young adult ou ailleurs. Ces textes sont percutants, intelligents, littéraires et ne sont pas simplement des manuscrits posés sur table. Je ressens le même sentiment d’appartenance qu’à un label, un crew. Le tout avec 99 % d’auteurs français, c’est une collection qui prend ses responsabilités face aux vampires et aux dystopies sans fin anglo saxonnes qui se clonent pas toujours pour le meilleur. Je suis fier de faire partie de cette collection qui propose de tous les genres et avec panache. Je ne défends pas uniquement ma paroisse, en tant que libraire je sais que la littérature dite ado porte en son sein des bijoux comme Scripto, Rouergue, Actes sud et j’en oublie. Le débat sur ce segment est intéressant et ne devrait pas freiner des lecteurs de blanche ou de polar de venir sur ces tables. Ce genre n’existait pas quand j’étais ado et nombre de mes potes ne trouvaient rien à lire à part King et deux trois auteurs de S.F et de Fantasy, moi je tapais dans la bibliothèque de mes parents mais je dois avouer que j’aurais adoré lire des textes comme « La drôle de vie de Bibow Bradley » ou « La face cachée de la Lune » de Servant qui m’avait scotché. Ces textes n’en déplaisent à certains ne nivellent pas vers le bas et génère la curiosité, le goût, l’envie et enfin l’énergie d’aller de l’avant et de trouver des « trésors partout ».

Merci Benoît de t'être prêté à ce jeu de questions/ réponses , un dernier mot pour la fin ? (Mot ou fin ça ne me suffit pas ^^)

Merci à toi. Rock n’read et bonne lecture !!!!!!!!!!

Voilà j'espère que cet interview vous a donné envie de lire ce livre et connaître son auteur


Concours du 4 au 18 septembre, remportez un exemplaire du roman 

Le concours 

Je mets en jeu un exemplaire du roman "Je suis sa fille" 

Pour participer rien de plus simple, répondez aux questions suivantes, si vous avez lu l'interview vous saurez y répondre ;)

- Quels sont les 2 héros du livre ?
- Quelle est la devise de Benoît Minville ?
- Citez-moi un auteur fétiche de Benoît Minville

Les modalités : 

Envoyez-moi un email à : unesourisetdeslivres@gmail.com avec les réponses aux questions et vos coordonnées
( précisez en objet "concours je suis sa fille")

Ce n'est pas nécessaire mais si vous voulez continuer à me suivre :
ma page Facebook : click 

Mais surtout suivre l'actualité de Benoît Minville
Sa page Facebook  : click


Conditions de participation : 

Le concours se déroule du 4 septembre au 18 septembre 2013
Concours ouvert à la France métropolitaine et la Belgique.
Une seule participation par foyer
Le gagnant sera celui qui aura bien répondu aux 5 questions et qui aura été choisi par tirage au sort par le logiciel The Hat 
En cas de perte de colis par La Poste, je ne pourrais être en aucun cas tenue pour responsable.
Le gagnant sera averti par email, ici et sur ma page Facebook le 19 septembre. 



Bonne chance à tous 

10 commentaires:

  1. Coucou ma belle,
    Superbe interview, j'adore en savoir plus sur les motivations des auteurs, comme ça on arrive plus à comprendre pourquoi ils ont effectué tels ou tels choix.
    De très bonnes questions en plus.
    Merci pour ce partage.
    Bises :)

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  2. très jolie interview, c'était vraiment intéressant d'en apprendre plus sur l'auteur après avoir lu ta chronique.

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    1. Merci mais je suis loin de ton niveau ;) the best c'est toi :)
      Bisous

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  3. Super interview ! Très intéressante. Et bien entendu : magnifique livre

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    1. Merci je rajoute le lien de ta chronique demain
      Oh oui magnifique livre à lire et à relire

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  4. Je ne participe pas au concours, car j'ai le livre et vais d'ailleurs le commencer demain ^_^
    Mais (si j'y pense ^^) je mettrai un lien vers ton article en fin de ma chronique, quand j'aurai lu le livre bien sûr ;-)
    Très bel interview, qui me donne envie de me plonger très vite dans l'histoire de "Je suis sa fille". Ta chronique m'avait déjà beaucoup tenté, et l'humour de l'auteur finit de me convaincre =D

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    Réponses
    1. Je rajouterai ton lien aussi, j'ai hâte de savoir ton ressenti :)
      Bisous Marinette

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  5. Très jolie interview!! Les questions sont sympa (pleines d'humour!) et les réponses donnent envie de découvrir cet auteur. Merci :)

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  6. Cet interview donne vraiment envie de lire ce livre de découvrir cet auteur !

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Un petit commentaire fait toujours plaisir ♥ Merci 😊

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