Un monde idéal où c'est la fin de J.Heska

Un monde idéal où c'est la fin
de J.Heska

2,99 € (ebook) ou 9.60 € (broché)
Recueil de nouvelles
Edition Seconde Chance

Bienvenue dans un monde idéal !

Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ? 

Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte ! 

Mais c’est quoi Un monde idéal ? C’est une collection de livres reposant sur un concept tout simple qui a fait le succès du site Internet www.jheska.fr : des textes courts et percutants relatant des histoires basées sur des « et si » ?

Un livre parfait pour un petit moment de détente égoïste, dans le bus, à la pause déjeuner, le soir avant de se coucher ou à la plage !

J. Heska écrit dans son recueil «Un monde idéal où c'est la fin» un monde idéal ayant subsisté au nôtre . Est-il mieux? Est-il pire?

Certaines nouvelles sont très courtes, à peine un paragraphe, plusieurs pages pour les plus longues, toutes ont en commun un début (Un monde idéal où...) et une fin (Dans un monde idéal ...) identique.


Avec une plume tantôt incisive, tantôt cynique, souvent avec humour et ironie, parfois dérangeant, de temps en temps complètement loufoque l'auteur revisite certain grand fait de notre société actuelle poussant à la réflexion . Ne courrons-nous pas à la catastrophe si nous continuons de vivre comme nous le faisons?


Des faits comme les OGM, l'économie, les énergies nouvelles et anciennes, l'écologie, la surconsommation, les technologies sans cesse en évolution, l’utilisation des désinfectants à outrance, mais aussi des «traits de caractère» comme l’égoïsme, «des idéologies» comme le racisme, l'homophobie, la religion mais aussi la maladie, les animaux, la magie, etc. Les pistes de réflexion et les sujets sont trop nombreux pour tous les citer. (Il y a 100 nouvelles!)


Le mythe revisité d'Adam et Ève, des poireaux découpeurs de cerveaux, des chats menaçant l'humanité, La Bible qui est remplacée par Harry Potter le ton est donné non?


Le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteur a une imagination très fertile, la plume est agréable, même si les textes ont tous un début et une fin semblables, toutes les nouvelles sont variées, je n'ai pas eu d'impression de répétition, on passe d'une histoire à une autre avec des intrigues totalement différentes.
Comme c'est un recueil de textes courts on peut lire deux,trois nouvelles, le reposer et y revenir plus tard, ce qui fait que j'ai pas eu de sensation de longueur, maintenant lire tout le livre en une fois je pense que cela aurait été quelque peu indigeste.


Pour quelques textes je n'ai pas compris à qui ou à quoi l'auteur faisait référence mais pour d'autres j'ai retrouvé des titres littéraires (Fifty Shades of grey, Harry Potter) et cinématographiques (Retour vers le futur (avec la Dolean), Matrix), bon j'avoue que je suis une bille en science-fiction, je n'ai repéré que ces titres là car je les ai vus mais il doit il y en avoir d'autres.
On rencontre des personnages communs (groumpf par exemple) dans plusieurs nouvelles, même si on les retrouve dans des situations différentes, ce qui donne une continuité au recueil .

Parmi les points négatifs je relèverai ceci :

Pour quelques textes je me suis demandée où l'auteur voulait en venir, je n'ai pas compris l'histoire ou la chute . Il me manquait sans doute la référence à laquelle il faisait allusion

100 nouvelles c'est peut-être un peu beaucoup, certaines auraient pu être un peu plus développées comme « un monde idéal où des créatures fourbes et sanguinaires menacent l'humanité»

et d'autres m'ont semblé inutiles ou du moins ne m'ont rien apporté.

Enfin, par rapport à la nouvelle «Un monde idéal où les gays précipitent notre destruction», à la première lecture elle m'a dérangée, je me suis demandé si l'auteur était homophobe, ensuite à la deuxième lecture j'ai compris (j'ose espérer) qu'il s'est mis à la place des opposants à la loi du mariage pour tous. Quelques nouvelles comme celle-ci pourraient choquer des lecteurs qui n'y verraient pas le second degré.

En conclusion J. Heska pousse à son paroxysme les travers de notre société, il fait passer des messages importants avec un humour très second degré (parfois très noir), il bouleverse les idées préconçues sous fond de sciences fiction .

Ce n'est pas un genre qui me convient mais en toute objectivité dans l'ensemble ce recueil a été une bonne découverte, un ovni parmi mes lectures habituelles .

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