Inferno
de
Dan Brown
565 pages
21.76€
Edition : JC Lattès
Thriller/policier
Me voilà bien embêtée pour écrire ma chronique, d’habitude
je ne suis jamais déçue par Dan Brown même s’il a ses détracteurs j’ai toujours
bien aimé ses livres et surtout ceux mettant en scène le professeur Robert
Langdon or ici je suis dépitée.
Robert Langdon se réveille dans un l’hôpital de Florence, amnésique,
il ne se souvient pas de ce qu’il a pu se passer ces dernières 36 heures ni ce
qu’il fait là. Notre professeur de symbologie doit s’enfuir des tueurs sont à
ses trousses, il est aidé par la belle Sienna Brooks, jeune médecin,
mystérieuse et surdouée. Une course-poursuite s’enclenche à travers les rues de
Florence.
A travers Florence en passant par Venise pour terminer à Istanbul
, il cherchera à se rappeler ce qu’il sait pour espérer sauver le monde d’une
catastrophe imminente, un célèbre généticien , adepte du malthusianisme, décide
de mettre la théorie en pratique ; l’humanité court à sa perte dans un
avenir proche à cause de la surpopulation, il s’est donné pour mission de
régler radicalement la situation en cachant un virus supposé mortel qui s’activera
dans les 24h .
C’est ce virus que devra trouver Robert Langdon pour espérer
sauver le monde.
Dans ce nouvel opus on retrouve les composants qui ont fait
le succès des livres précédents de l’auteur : cabale, complot, une dose de
mystère, un zeste de sciences, combiné avec des références ésotériques et
religieuses, le tout mélangé dans une cadence échevelée.
Ici c’est Dante Alighieri et plus particulièrement « la divine comédie » qui sert de fil conducteur au roman, le professeur doit résoudre une énigme glissée dans la représentation de « La carte de L’enfer » de Botticelli.
L’intrigue en elle-même tient en quelques pages, le reste du
roman n’est que descriptions, nous avons droit à toutes les 2 pages (et encore
je pourrais dire à chaque page) à des anecdotes, des curiosités historiques, à
des légendes , on connaît tout de l’architecture de Florence, en long , en
large et en travers, on lit la vie, l’œuvre de Dante et de ses contemporains, je
ne peux nier le travail de documentation qui a été fait et j’ai trouvé certaines références culturelles intéressantes
mais j’ai eu l’impression tout au long
de ma lecture que ce n’était plus un roman que je tenais entre mes mains mais
un guide touristique .
Je ne me suis pas attachée aux personnages, des personnages secondaires
trop ternes ou sans grand intérêt, des méchants
pas suffisamment construits pour qu’on puisse y croire, un Robert Langdon absent, je ne l’ai pas reconnu dans ce tome.
Côté écriture des détails qui n’apportent strictement rien
au roman, des répétitions et un manque cruel d’émotions plombent la lecture.
Enfin beaucoup d’incohérences ou d’éléments invraisemblables nuisent à l’intrigue, je n’ai vraiment pas adhéré à ce roman
Pour ce qui est de la fin, elle ne remonte hélas pas le niveau,
un dénouement trop prévisible, Dan Brown qui nous avait habitués aux retournements
de situation finals nous le décrit ici sans aucune subtilité, cela aurait
peut-être été plus intéressant s’il avait été jusqu'au bout de son idée de départ.
Je dirais que cette lecture, faute de me divertir, m’a au moins
apporté l’envie de visiter Florence ou Istambul, je ne peux nier que j’ai envie
de découvrir ces endroits que Dan Brown a su si bien me vendre.
Cela reste un livre à lire pour les amateurs de Dan Brown,
peut-être certains y trouveront leur compte …
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