La vie est facile, ne t’inquiète pas
De
Agnès Martin-Lugand
317 pages, 16.95 €
Edition Michel Lafon, 23 avril 2015
"Alors que
j'étais inconsolable, il m'avait mise sur le chemin du deuil de mon mari.
J'avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir aux
autres."
Depuis un
an que Diane est rentrée d'Irlande, elle a tourné la page sur son histoire
tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec
l'aide de Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son
café littéraire.
C'est là,
aux "Gens heureux lisent et boivent du café", son havre de paix,
qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend
son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais
de la perte de sa fille.
Pourtant,
un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane
quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s'effondrer les
unes après les autres.
Aura-t-elle
le courage d'affronter un autre chemin ?
Attention, avant de lire cette chronique, sachez que c’est un second tome, la suite de « Les gens heureux lisent et boivent du café ».
Je ne vais pas m’attarder sur les rebondissements, ni sur ce qui se passe dans la vie de Diane je vais tâcher de ne rien vous dévoiler et vous donnez simplement envie de découvrir cette auteure si ce n’est déjà fait. De toute façon, le résumé sur la quatrième de couverture en dévoile suffisamment
J’ai peur en écrivant cette chronique, peur de ne pas réussir à trouver les mots justes pour vous dire combien j’ai aimé ce livre, un vrai coup de cœur, vous savez le genre de livre que vous n’avez pas envie de refermer ?
Preuve en est qu’hier soir je n’ai pas pu commencer un autre roman, encore trop imprégnée du roman de Agnès Martin-Lugand.
J’ai relu « Les gens heureux lisent et boivent du café » pas plus tard qu’avant-hier, un roman que j’avais acheté en ebook dès sa sortie, le titre m’avait interpellé (café + lecture = c’est moi ça ?) tout simplement sans réfléchir plus que ça, je ne m’étais absolument pas attendue à aimer à ce point ce roman, à m’attacher autant aux personnages, aux lieux, un premier roman qui m’avait bouleversée, remué et qui fait partie de mes livres doudous, ceux qui ont une place spéciale dans ma bibliothèque.
Quand j’ai eu l’opportunité de lire ce second tome je n’ai pas réfléchi longtemps, aussitôt reçu aussitôt commencé.
Je ne m’étais pas rendu compte à quel point Diane m’avait manqué !
Je l’ai lu hier d’une traite, impossible de quitter ce livre, ces mots, ces lieux et pourtant paradoxalement je n’avais pas envie qu’il se termine, car oui Diane, Félix, Abby, Judith, Jack, Declan, et Edward vont beaucoup me manquer, des personnages qu’on n’oublie pas, ils vous restent en tête, ils font partie de ma vie.
Comme pour « Les gens heureux lisent et boivent du café » j’ai encore plus envie d’aller en Irlande, pays que j’ai déjà envie de découvrir, mais là, je l’ai d’ailleurs dit hier soir à une amie proche, « fais tes valises on part à Mulranny ».
Reprenons un peu dans l’ordre, car je m’éparpille.
Pourquoi ai-je tant aimé ce roman ?
Tout d’abord grâce à la plume de Agnès Martin-Lugand, une plume qui vous immerge totalement dans ses personnages et les lieux, une plume addictive, poétique, chaque mot a sa place.
Y a-t-il vraiment besoin de fioritures ou d’exercices de style pour qu’un livre soit beau ? Je vous assure que non ! Pas de dialogues inutiles, rien n’est de trop, tout y est juste.
Vous commencez le roman et vous y plongez, vous êtes Diane, vous entendez la cloche « Des gens heureux » retentir, vous y êtes dans ce café littéraire, vous entendez presque chuchoter les clients, les pages qui se tournent, les bruits de la rue, l’odeur du café, les embruns de la mer, le souffle du vent, le bruit des vagues qui s’échouent sur les plages de Mulranny, les chopes de Guinness qui s’entrechoquent…
Une plume fluide, des mots simples, mais qui raconte avec une force incroyable les sentiments autant la tristesse que le bonheur.
On rit, on pleure, on sourit, les émotions sont là et vous portent.
Chacun des personnages est attachant et réaliste, j’ai bien sûr mes préférences, mais ce sont eux tous qui font la beauté de ce livre, chacun apporte quelque chose de plus au roman, pas un seul n’est de trop.
Pas de super héros non, la vie ordinaire de gens simples, avec ses hauts et ses bas. (Simple n’est pas du tout péjoratif !!!)
Diane reste le personnage central et, même si son passé est tragique, même si on lit de la souffrance c’est écrit avec tellement de sensibilité et de réserve que l’on ne tombe à aucun moment dans le pathétique.
On accomplit le cheminement avec elle, sans se poser de questions, vraiment ce roman m’a portée, bercée.
L’auteure nous pousse à la réflexion, quel est le vrai sens du bonheur ? La famille n’est-elle pas celle que l’on se choisit ? Les liens du sang sont-ils plus forts ? Faut-il toujours écouter sa raison ? Doit-on se sentir coupable de sourire à la vie après un évènement grave ?
Diane malgré sa fragilité n’est-elle pas un pilier pour les personnes qu’elle va rencontrer ?
Pour ma part, comme je vous le disais, chaque protagoniste m’a apporté quelque chose, je les chéris ces personnages, je les aime du plus profond de moi et c’est dur de devoir leur dire au revoir même si je suis heureuse de l’épilogue.
J’ai tellement envie de vous raconter l’histoire et en même temps je ne veux rien vous dévoiler, car tout y est tellement beau à découvrir, chaque rebondissement, chaque période de la vie de Diane vaut la peine d’être lue !
Petit point supplémentaire que j’ai apprécié : la couverture, en lisant le roman on comprend le choix et j’ai souri en lisant ces quelques lignes.
Pareil, si l’on compare les couvertures des tomes 1 et 2 pour ma part on peut y voir le cheminement de Diane. (du moins, c’est mon avis )
Je vous recommande vivement les 3 livres de l’auteure, je peux vous assurer que ce seront de belles heures de lecture qui vous attendent, un moment cocooning, un café que l’on déguste avec plaisir respirant sa bonne odeur, que sais-je, quelque chose qui vous apporte du bonheur, le bonheur simple, une pause dans votre quotidien et qui fait tellement de bien.
Hier (encore oui), j’ai lu une phrase d’une autre auteure que j’aime beaucoup, une phrase de Agnès Ledig qui dit ceci « Et si certaines larmes nous permettaient de voir la vie avec plus de clarté ? » Cette phrase correspond pour moi parfaitement à mon état d’esprit à la lecture des 2 romans de Agnès Martin-Lugand.
J'espère vous avoir donné envie de lire ce romans, ces romans, d'avoir rendu justice au livre, à l'auteure... .
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